Sélectionner une page

Qu’est-ce que la peur des espaces clos ?

La claustrophobie se caractérise par une peur pathologique de se retrouver enfermé dans des espaces confinés, des lieux clos, des petites pièces sans pouvoir s’en échapper. En moyenne, 4 à 5% des individus dans la population générale souffrent de la claustrophobie. Cette phobie limite considérablement votre liberté d’action car vous vous trouvez dans l’impossibilité de faire vos courses au supermarché, de prendre les transports en communs (surtout le métro) et vous avez fréquemment une peur bleue de prendre l’ascenseur. Il s’agit donc d’une phobie spécifique car l’objet de la peur est ciblé sur des objets facilement identifiables. Quoi qu’il en soit, il existe des thérapies qui permettent de vaincre cette phobie et d’apprendre à la surmonter !

Homme qui se sent enfermé à cause de sa claustrophobie

Le niveau d’anxiété ressenti d’une personne claustrophobe à une autre peut être variable

Nombreux d’entre vous connaissent déjà des techniques de relaxation et de respiration qui contribuent beaucoup à atténuer les sensations physiques désagréables que la phobie procure et à surmonter votre peur. Néanmoins, bon nombre de claustrophobes ne parviennent pas à employer ces techniques ou ne le connaissent pas et optent plutôt pour des stratégies d’évitement.

Il se peut que vous préfériez prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, la voiture plutôt que des moyens de transports où vous ne pouvez vous échapper (comme le métro, le train ou encore l’avion…).

Ce sont les situations les plus fréquemment citées lorsque l’on parle de cette phobie mais elle concerne plus largement toutes les circonstances où vous pouvez vous trouver enfermés. De plus, certains lieux médicaux peuvent être évités mais peuvent avoir des conséquences importantes sur votre santé comme éviter de passer un examen IRM par exemple. Certaines situations ne peuvent cependant pas être évitées. En effet, les toilettes peuvent également être anxiogène pour vous et il est difficile de les éviter. 

Lorsque vous vous retrouvez face à votre phobie, vous présentez une symptomatologie classique de type : accélération du rythme cardiaque et de la respiration, vertige, transpiration, jambes tremblantes, etc. Mais des complications peuvent survenir, il peut vous arriver de vous évanouir, de pousser des cris ou d’avoir peur de perdre le contrôle de la situation.

Vous ne devez pas attendre d’arriver à ce stade pour envisager une consultation, de nombreuses solutions existent… !

icon

Testez votre niveau de phobie !

Img

Déterminez votre niveau d'anxiété avec les questionnaires validés par des professionnels reconnus

L’anxiété et la panique

Dans la claustrophobie, l’anxiété et la panique se déclenchent lorsque vous vous retrouvez en situation angoissante où face à l’objet phobogène.

Les symptômes peuvent survenir juste avant ou immédiatement pendant cette confrontation. Plus vous vous approchez de la situation phobique et plus l’intensité des symptômes (accélération du rythme respiratoire, mains moites, jambes tremblantes, etc.) se fait sentir. A l’inverse, plus vous vous en éloignez et mieux vous vous sentez. Mais dans le cas où vous êtes dans l’impossibilité de pouvoir vous en échapper, vous ferez naître ce que l’on appelle « l’anxiété d’anticipation ». Cela signifie que la rumination mentale devient obsédante :

« Qu’est-ce qu’il va se passer si je ne peux plus sortir ? » « Que vais-je faire pendant ce trajet en train ? » « Et si un accident arrivait ? ».

Ces questions tournent en boucle dans votre tête sans que vous ne puissiez jamais obtenir de réponse. Ce sont généralement des scénarios extrêmes et de catastrophes qui sont imaginés or, bien souvent, ces événements sont très mal prédits et les chances qu’ils se produisent vraiment comme prévus sont extrêmement faibles. C’est parce que l’anxiété d’anticipation est tellement désagréable à vivre que vous dépensez une grande partie de votre énergie à éviter de telles situations, bien que vous soyez conscient du caractère exagéré de votre anxiété.

Vous envisagez de faire une thérapie en ligne avec un psychologue ?
Laissez nous vos coordonnées pour vous guider dans cette démarche :


    Les différentes formes de la peur des espaces clos

    La claustrophobie peut se manifester sous sa forme simple ou sa forme complexe.

    La forme simple

    Dans la première forme, la peur agit comme un réflexe lorsque vous vous exposez face à ce qui vous angoisse. Vous êtes dans l’incapacité d’exprimer ce qui vous bloque et ce qui vous fait éprouver de mauvaises sensations.

    La forme complexe

    En revanche, la forme complexe de la claustrophobie se caractérise par le fait que vous êtes capable de planifier les situations. De cette façon, vous n’aurez pas à vous exposer face à vos difficultés. Il s’agit dans ce cas d’une phobie sociale ou d’une agoraphobie puisque vous ruminez constamment sur les situations anxiogènes que vous aurez à affronter «Comment ferai-je si je fais une crise de panique ? Et si je tombais dans les pommes ? Et si personne ne venait me secourir ?»

    La claustrophobie oui, mais pas uniquement

    Dans la claustrophobie comme dans la plupart des phobies dites spécifiques, les personnes qui en souffrent vont souvent avoir d’autres troubles associés. 1 phobie spécifique sur 5 environ n’est pas associée à un autre trouble, ce qui signifie donc que 4 phobies spécifiques sur 5 sont associées à d’autres troubles.

    Si vous souffrez de claustrophobie, peut être pouvez vous observer que vous souffrez également d’un ou plusieurs autres troubles anxieux. Il n’est pas rare qu’en plus d’une phobie spécifique, on finisse par développer une phobie sociale, une agoraphobie, de l’anxiété généralisée ou encore des troubles paniques.

    Peut également être observé des épisodes dépressifs majeurs en lien avec la phobie et des consommations en excès de différentes substances telle que l’alcool.