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Êtes-vous proche de la dépression ?

Aujourd’hui 280 millions de personnes souffrent de dépression, et pourtant cela reste un sujet tabou, dont on n’ose pas parler. Etre en dépression est une maladie et pas uniquement se plaindre ou avoir le courage de ne rien faire. La dépression est encore trop stigmatisée alors qu’elle est la première cause d’invalidité dans le monde. Alors osez parlez de votre dépression. Osez vous exprimer et partager vos ressenti et votre mal-être. Prendre soin de soi, c’est avant tout pouvoir le dire, et accepter le soutien que l’on peut nous apporter.

pluie contre la vitre

1. Qu’est ce que la dépression ?

La dépression est une pathologie se manifestant par de la tristesse, du désespoir, une perte de motivation, une grande fatigue, une faible estime de soi, des idées noires, le sentiment de ne pas ressentir de plaisir etc. Elle est donc un trouble de l’humeur.
La dépression arrive généralement par phases. Cette humeur peut se dégrader durant plusieurs semaines, mois ou encore années. Et selon sa durée et son intensité, la dépression peut être considérée comme plus ou moins sévère.
Aujourd’huin, elle est considérée comme un des principaux facteurs d’incapacité dans le monde. Et pourtant, cette maladie est encore trop souvent stigmatisée d’un point de vue social. Une forme de honte est tournée autour de celle-ci ce qui retarde régulièrement la prise en charge.

2. Différence entre dépression et déprime

Le mot “dépression” est de plus en plus entré dans le langage commun, mais n’est pas toujours utilisé à bon escient. C’est pourquoi, nous pouvons avoir tendance à minimiser les épisodes de tristesse.
La déprime est une période de tristesse “normale”. Elle peut être plus ou moins grande et peut survenir à la suite d’un événement. Il est normal, que dans la vie, nous ayons des moments plus difficiles, avec moins d’entrain, sans pour autant que cela soit pathologique.  Il est légitime d’être triste à la suite d’un décès, d’une rupture ou de n’importe quel autre événement. Un coup de blues n’est pas une maladie.
En revanche, la dépression est un trouble de l’humeur. C’est un état de tristesse qui est permanent et qui perdure sans forcément de raison particulière. Contrairement à la déprime, la dépression est une maladie, qui peut être chronique. Elle est liée à beaucoup de pensées négatives, à une grande dévalorisation personnelle avec l’impression de ne pas avoir de valeur. Il y a également une perte de projection dans l’avenir, une perte de plaisir face aux activités que l’on aimait autrefois. Cette souffrance majeure créée un dysfonctionnement dans la vie de la personne avec des répercussions dans le quotidien entier. Elle peut donc avoir de lourdes conséquences sur tous les plans.
 

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    3. Quels sont les symptômes et les caractéristiques de la dépression ?

    Chaque personne est unique, et selon la sévérité de la dépression, les symptômes de la dépression peuvent varier. Cependant, de nombreuses caractéristiques peuvent permettre d’avoir quelques indices sur notre état psychique. Ces symptômes doivent être durables, et perdurer au moins 2 semaines consécutives. 

    Dans un premier temps, lorsque vous êtes en dépression, vous avez constamment l’humeur triste. De ce fait, vous ressentez une perte d’intérêt et de plaisir face aux activités du quotidien mais également face aux loisirs. Lorsque vous êtes dans un état dépressif, vous n’éprouvez plus de plaisir face aux différentes activités. Cette profonde tristesse vous amène donc également à avoir des pensées négatives allant parfois jusqu’à avoir des idées noires et suicidaires

    De plus, lorsque vous êtes en dépression, vous ressentez une sentiment de vide, voire l’impression de ne plus rien ressentir. En effet, vous vous sentez sans âme, errant dans la vie sans trop avoir l’impression d’y être. 

    Ainsi, vous vous rabaissez constamment et n’avez aucune confiance en vous et vous vous dévalorisez beaucoup. Vous doutez systématiquement de tout : de vous, de votre avenir, des autres, de la vie etc. Et tous les éléments positifs qui sont présents dans votre vie ne semblent être qu’un leurre. 

    L’avenir ne semble plus exister, vous n’avez plus de projet d’avenir, et vous vivez avec un sentiment d’angoisse permanent. Ce sentiment d’angoisse est présent au quotidien pour la vie de tous les jours, mais également et surtout pour votre avenir. De plus, vous culpabilisez beaucoup, pour tout. Chaque élément, chaque moment, chaque événement, chaque personne autour de vous est une source de culpabilité. Ainsi, vous vous sentez coupable d’avoir pu faire ou dire des choses qui iraient à l’encontre d’un bon déroulement. 

    Vous êtes plus facilement irritable, vous semblez très agité voire même agressif(ve). Vos réactions peuvent parfois sembler inappropriées, exagérées. En résumé, vous êtes particulièrement sensible émotionnellement

    De plus, vous avez des troubles du sommeil associés. Vous faites des insomnies, ou au contraire des hypersomnies (vous dormez presque tout le temps). Par conséquent, vous êtes toujours particulièrement fatigués, et avez un grand manque d’énergie

    Par ailleurs, votre libido a diminué, voire se perd complètement. Vous n’avez plus envie de faire l’amour avec votre partenaire, et forcément, cela vous culpabilise. 

    D’un point de vue physique, vous ressentez plus facilement des douleurs, surtout à la tête, au dos, au ventre. Et le poids de votre corps varie beaucoup (soit en grossissant, soit en maigrissant).

    Pour finir, vous vivez un isolement, et vous vous sentez de plus en plus seul(e).

    4. Quelle est l’origine de la dépression ?

    Il est difficile de donner un seul facteur pouvant être à l’origine de la dépression. De nombreuses causes peuvent en être la source.

     

    a. La génétique

    La dépression n’est donc pas une maladie héréditaire en tant que telle. Cependant, il semblerait que certains gènes pourraient bientôt être identifiés comme étant impliqués dans ce trouble. De nombreuses études montrent alors que la génétique joue un rôle majeur dans la dépression. En effet, une personne qui a au moins un parent dépressif, à deux à quatre fois plus de risque d’être lui-même dépressif.

    b. Le biologique

    Au-delà de l’aspect génétique, la dépression peut être due à de mauvaises connexions entre les neurotransmetteurs, c’est-à-dire, une mauvaise communication de certains neurones relatifs à l’humeur. En effet, la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline – qui sont des neurotransmetteurs liés à la régulation de l’humeur,à la motivation, au plaisir, à l’attention et à la gestion du sommeil et de l’énergie – sont en baisse. Cette perturbation crée donc une diminution de l’humeur et une augmentation des symptômes dépressifs.

    c. Un lien entre dépression et maladie

    Quand nous contractons une maladie, nous avons plus de risque de générer une dépression. En effet, l’homme est fait pour se projeter, créer des projets d’avenir, se divertir. La maladie peut faire barrière à cela et augmente le risque de dépression.

    d. Le milieu de vie

    Les conditions de vie et la manière dont elles sont vécues peuvent avoir un lourd impact sur le risque de dépression. En effet, certaines conditions de vie liées au quotidien peuvent rendre plus difficile la quête du bonheur. Il est vrai que si nous avons du mal à finir nos fins de mois convenablement, si on est une mère / un père célibataire épuisé, si nous vivons dans un milieu violent etc. il est difficile d’y trouver du bonheur. Mais sans aller dans des conditions de vie aussi extrêmes, un stress chronique (au travail, avec un emploi du temps chargé, le sentiment d’être débordé…) peut augmenter le risque de dépression. Les conflits familiaux, petits ou grands, sont aussi facteurs de dépression.

     

    e. Les habitudes de vie

    Certaines mauvaises habitudes de vie contribuent à la dépression. En effet, la nourriture est un composant essentiel, et les mauvaises habitudes alimentaires qui y sont liées peuvent créer des carences nutritionnelles qui ont un impact sur l’humeur. De plus, certaines habitudes telles que la consommation de drogue ou d’alcool jouent un rôle majeur également.

     

    f. Événement de vie ou traumatisme

    Il y a des événements de vie qui sont difficiles, qui peuvent générer de la tristesse ou de l’anxiété. Il est normal d’être triste à la suite d’un décès par exemple, mais lorsque cette tristesse dure trop longtemps, il est possible que cette phase de tristesse devienne une phase de dépression. De plus, certains traumatismes de vie peuvent avoir généré une tendance à la dépression, notamment des traumatismes dans l’enfance (violences, viol, agression…), mais aussi plus tard dans la vie (chômage, séparation).

    5. Quelles sont les conséquences de la dépression sur la vie quotidienne et sur l’avenir ?

    Les conséquences de la dépression sont multiples et retentissent sur toute votre vie. Elle affecte à la fois votre physique, mais également votre vie professionnelle/scolaire, personnelle et sociale

    Dans un premier temps, la dépression affecte l’humeur, les pensées et votre comportement. Vous avez des réactions, des idées que vous ne maitrisez pas toujours. Ensuite, vous n’avez plus goût en rien, perdez votre entrain face à de nombreuses activités. De plus, vous vous sentez toujours fatigué.e, n’avez plus d’appétit ou au contraire mangez trop. Par conséquent, vous ne vous sentez plus bien avec vous-même et avez perdu toute confiance en vous.

    D’un point de vue physique, vous avez souvent mal un peu partout dans votre corps, que ce soit au dos, au ventre ou à la tête. Vous avez l’impression que votre corps ne vous supporte plus, et vous le fait bien ressentir. De plus, votre système immunitaire est diminué, et vous devenez alors plus vulnérable aux maladies. Tous les petits virus vous guettent constamment. 

    De ce fait, vous n’êtes plus trop concentré dans votre vie professionnelle ou scolaire. Vous avez l’impression que vous n’avez plus envie d’y aller, que vous n’avez plus votre place à cet endroit. Les résultats scolaires sont en baisse ou votre patron montre son mécontentement. Vos collègues vous trouvent mou et votre travail est de moins en moins efficace

    Il est vrai que la dépression engendre des troubles cognitifs. En effet, elle diminue votre capacité de mémoire, votre attention ou votre concentration. Vous arrivez moins à vous concentrer sur une tâche, vous avez des difficultés d’attention. Ou alors, vous oubliez tout ce que l’on vous dit ou ce que vous devez faire. Ainsi, vous avez l’impression de ne plus vraiment être vous-mêmes, et que vous perdez la tête.  Toute votre vie devient très confuse, et en vous-mêmes et autour. 

    La dépression altère également votre vie sociale. En effet, vous subissez l’isolement et la solitude. Vous n’avez plus l’énergie, ni l’envie de voir votre entourage. Vous avez peut-être honte de ce que vous traversez, ou les personnes à qui vous en avez parlé, ne comprennent pas et vous laissent ruminer vos pensées négatives. Ils ne veulent pas toujours faire partie de cela et ne sont pas toujours présents pour vous aider. Parfois, vous vous enfermez simplement dans l’idée que, en dépression, personne ne voudrait vous voir. 

    Cependant, la vie familiale connaît aussi des difficultés lorsqu’un des membres souffre d’une dépression. Lorsque l’on souffre moralement et mentalement, nous sommes plus irritables, plus fatigués, moins patients, plus susceptibles. De nombreux conflits peuvent éclater au sein de la famille. Il est aussi possible que votre famille ne comprenne pas que vous souffrez et vous demande de vous “secouer”. Sans comprendre qu’il n’est pas question ici de volonté. 

    Pour finir, une dépression qui n’est pas prise en charge peut devenir de plus en plus sévère ou augmente le risque d’en déclencher une à nouveau dans un avenir plus ou moins proche. La dépression augmente aussi considérablement le risque de suicide.

     

    6. Quels sont les troubles qui peuvent être régulièrement associés à la dépression ?

    La dépression ne survient souvent pas seule. Soit certains troubles provoquent la dépression, ou, a contrario, la dépression amène d’autres troubles. Quoi qu’il en soit, il est possible que d’autres troubles y soient associés. 

    L’anxiété, sous de nombreuses formes, peut y être associée. En effet, lorsque l’on souffre de dépression, nous sommes plus vulnérables à l’anxiété (que ce soit une anxiété généralisée, ou certaines autres phobies). Mais à l’inverse, lorsque l’on souffre d’une anxiété (ou d’une phobie), elle peut nous gâcher la vie à tel point que nous tombons en dépression.

    Les addictions et la dépression sont aussi deux pathologies qui se complètent. Il est vrai que l’addiction (tabac, alcool, drogue ou d’autres addictions comportementales) peut permettre de faire taire des douleurs intérieures. L’addiction est parfois un anesthésiant de la souffrance. A l’inverse, certaines addictions peuvent bloquer certains neurotransmetteurs ou engendrer d’autres troubles qui augmentent la dépression. 

    Notre système immunitaire étant diminué, vous êtes plus vulnérable aux maladies. Vous êtes plus fatigués et les virus qui passent vous attaquent rapidement. Vous vous sentez donc faible et engendrez un cercle vicieux du mal-être.

    Pour finir, la dépression s’accompagne souvent d’un trouble du comportement alimentaire. En effet, l’alimentation est un moyen de gérer sa dépression. Vous pouvez donc souffrir d’anorexie, d’accès hyperphagiques ou de boulimie liées à votre dépression.

    7. Qui sont les personnes les plus touchées par la dépression ?

    Tout le monde peut être touché par la dépression, de l’enfant à la personne âgée. L’apparition des symptômes et du trouble commence en général à la fin de l’adolescence ou au début de la vie d’adulte. Néanmoins, il y a certaines prévalences avec un risque plus important de souffrir de dépression.  

    Il faut savoir que la dépression est un trouble répandu. C’est d’ailleurs le trouble dont le plus de personnes souffrent. En effet, entre 11 et 20% de la population mondiale serait touchée par une dépression majeure au cours de la vie, et 8% en auraient souffert au cours de l’année. C’est pourquoi il est important de ne pas continuer à laisser ce sujet tabou et oser en parler autour de nous et à des professionnels de santé. 

    La dépression touche actuellement plus de 280 millions de personnes dans le monde. Elle touche plus les femmes que les hommes. Les personnes au chômage ou le  public âgé sont aussi plus à risque de souffrir d’une dépression. 

    A la suite d’un accouchement, il est possible qu’une mère souffre de baby blues. Il est important que cela soit pris en charge rapidement pour éviter que cet état s’installe plus durablement.

    8. Comment éviter ou prévenir la dépression ?

    Il y a certaines habitudes que l’on peut prendre pour éviter de souffrir d’une dépression sévère et pour prendre soin de soi rapidement. 

    Dans un premier temps, il y a des habitudes de vie qui sont importantes à adopter. Déjà, pouvoir faire du sport. Faites au moins 1h de sport par semaine, marchez, favorisez les escaliers, prenez le vélo, allez à la salle de sport. Choisissez une activité que vous aimez, et consacrez y du temps et de l’énergie. 

    Il est également important de pouvoir s’aérer. Soit pendant votre activité sportive dont nous parlions précédemment, soit, prenez le temps de prendre l’air. Il est important de consacrer au minimum une petite demi-heure par jour dehors. En hiver, couvrez-vous bien et à la pause de midi, profitez-en pour aller vous balader. Sinon, essayez au maximum de vous déplacer en extérieur (aller au travail, promener le chien, se balader…). 

    L’alimentation est un facteur clé dans une bonne santé mentale. Ne disons nous pas “un esprit sain dans un corps sain” ? Alors essayez de prendre soin de vos repas, de votre alimentation et des produits que vous achetez. Prenez le temps de vous concocter des petits plats agréables. Favorisez les légumes (de saison). N’oubliez pas vos cinq fruits et légumes par jour. 

    Favorisez un sommeil réparateur. Un bon sommeil est nécessaire et fondamental à une bonne santé mentale. Si vous êtes fatigués vous ne pouvez pas mettre en place des techniques, des projets ou encore gérer vos émotions. Alors adoptez des habitudes de sommeil. Évitez de vous coucher trop tard, essayez de vous coucher à une heure similaire tous les soirs, évitez les psychotropes plusieurs heures avant d’aller dormir, limitez les expositions aux écrans au moins 45 minutes avant d’aller au lit…

    Faites de la relaxation. Prenez le temps de vous (re)connectez avec vous-même, de prendre le temps de vous connaître, d’apprendre à être avec vous-mêmes, de prendre et de donner de temps. Sentez-vous bien, écoutez votre corps, vos émotions, vos sensations et acceptez les. 

    Ouvrez-vous aux autres, ne négligez pas les relations sociales. Sortez avec vos amis, rencontrez de nouvelles personnes, acceptez de connaître plus intimement votre entourage. Essayez de vous intéresser à l’autre et de vous dévoiler afin de créer des relations sincères, fortes et authentiques. De plus, si vous sentez que votre moral baisse, osez en parler à votre entourage de confiance. Dès les premiers symptômes de déprime ou de dépression, parlez-en autour de vous. Cet entourage et ce cercle social pourront vous aider. Si vous ne vous sentez pas capable d’en parler à votre entourage, parlez-en à un professionnel de santé, dès le début. Il pourra vous aider et vous guider dans votre démarche de soin. 

    L’homme est fait pour avoir des projets, pour avoir des objectifs à atteindre. Donnez vous des buts : ‘L’espoir fait vivre”. Mobilisez votre énergie, vos compétences et vos qualités pour réussir avec succès à réaliser tous vos vœux. Ces objectifs vous donnent une ambition importante pour garder le moral et une motivation importante. 

    Pour finir, le plus important est d’apprendre à s’apprécier et à s’aimer tel que vous êtes. Vous êtes rempli de qualités et de réussite. Concentrez vous sur ce que vous savez faire, sur qui vous êtes plutôt que sur vos “défauts”. Chaque défaut est aussi une qualité. Chaque difficulté de la vie est une nouvelle compétence acquise. Faites une rétrospective en regardant toutes les montagnes que vous avez déjà réussi à gravir.

    9. Comment traiter la dépression ?

    La dépression est un trouble dont il ne faut pas avoir honte de parler. C’est une maladie qu’il faut prendre en charge le plus tôt possible. Ne pas la prendre en charge à temps risque d’augmenter les symptômes présents ou de les faire persister. Il est donc important de rapidement consulter un professionnel de santé (psychologue ou psychiatre). Si vos symptômes sont trop importants et si la forme est trop grave, le psychiatre vous prescrira sûrement des médicaments pour diminuer votre humeur triste. En revanche, à long terme, il est néfaste pour le cerveau et risque de créer une forte accoutumance.

    Les thérapies par exposition à la réalité virtuelle vous permettent d’appréhender le monde différemment, de créer à nouveau les connexions neuronales de plaisir, d’augmenter l’estime de vous-mêmes, votre confiance en vous, travailler sur les pensées positives, faire un travail sur les fausses croyances. Tout ce travail va se faire dans un contexte de réactivation des neurotransmetteurs et dans une pratique ludique et agréable. Le psychologue qui vous accompagne saura vous aider à vous faire retrouver le plaisir et vous faire vivre un quotidien bien plus serein.

    10. Quelle solution pour traiter sa dépression ?

    Il est important de ne pas laisser un mal-être et un épuisement personnel prendre toute la place et grandir en nous. Même si elle nous semble faible et que l’on trouve des solutions alternatives, la dépression peut prendre encore plus de place et vous gâcher complètement la vie. Plus vous laissez cette sensation s’immiscer en vous, plus il sera difficile de vous en sortir. Nous n’aurons plus envie de sortir avec nos amis, faire des activités, nous motiver à avoir des projets etc. 

    Les thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV) permettent un travail sur différents aspects, qu’ils soient du fond (sentiment de tristesse, idées noires, ou sensation d’inutilité par exemple), ou de la forme avec des solutions et des outils pour retrouver un quotidien plus serein, et pour apprendre à écouter ses besoins.

    Les thérapies par exposition à la réalité virtuelle permettent de s’approprier son corps, de l’écouter et d’accepter de pouvoir ressentir certaines sensations. Elles vont permettre d’augmenter votre confiance en vous, votre estime de vous même et vont vous aider à gérer vos émotions

    Vous avancez donc selon sa temporalité et êtes suivi dans votre progression. Vous êtes toujours accompagné, soutenu, et écouté. De cette manière, vous pourrez retrouver sereinement votre chemin vers la sérénité et vous laisserez derrière vous ces obstacles qui ont pu vous gâcher le quotidien.